LES FICHES DE LECTURE  de la Chaire D.S.O.

Jan DOLEJSI
ECP - Mastère Spécialisé en Génie Industriel
et Ingénierie d'Innovation 2000/2001

 

Dominique Guellec

"Économie de l'innovation"

La Découverte - 1999

 

SOMMAIRE

I L’auteur
II Questions posées par l’auteur
III Postulats
IV Hypothèses
V Démarche

VI Résumé

Introduction

1 : Le poids des activités d’innovation dans l’économie
– Les activités de recherche : comparaison internationale
– Les entreprises industrielles et la recherche
– Les résultats de l’innovation
– Innovation et recherche dans le services

2 : Micro-économie de l’innovation
– Les incitation à innover
– Opportunités technologiques
– La demande et les prix
– Incertitude : innovation et calcul économique
– Caractéristique de l’entreprise innovante :organisation et taille
– Financement de l’innovation
– Structure de marché et innovation
– Le marché et au-delà

3 : L’innovation dans un contexte macro-économique
– Croissance économique
(Les nouvelles théories de la croissance, Les limites des nouvelles théories)
– Cycle économique
– Commerce international
4 : Innovation, emploi et répartir du revenu
– Emploi
(La compensation, Les conditions de la compensation)
– Répartition du revenu
(Une notion problématique, Changement technique et inégalités de salaires)
5 : Les politiques d’innovation
– Les justifications et les limites de l’intervention publique en matière d’innovation
(Les limites de l’intervention publique, Elever le rendement social de la recherche)
– L’infrastructure publique de recherche
– Les commandes publiques
– Les crédits incitatifs
– Les aides fiscales
– Coopération en recherche et politique de concurrence
– Le brevet
– Les politiques de soutien indirect aux entreprises innovantes
Conclusion
VII Commentaire

 

 

I - L’auteur

Dominique Guellec est économiste dans une organisation internationale. Il a déjà manifesté sa rigueur scientifique et ses talents pédagogique dans Les Nouvelles théorie de la croissance, publié dans la collection "Repères" en collaboration avec Pierre Ralle.
Il travail comme économiste de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economiques), dans Division des Analyses de L'Observatoire des Sciences et des Techniques (OST) et il est enseignant à Université Paris IX Dauphine et Administrateur OCDE.

Elle est l’auteur des ouvrages :

et des articles :

 

II - Questions posées par l’auteur

La question principal est simplement :

Quelle est l’impact de l’innovation de point de vue d’économie ?

Puis dans le texte on trouve les questions particulières comme :

De l'autre coté l'économie de l'innovation s'intéresse de ses déterminants économiques:

Puis :

Les questions liées à micro-économie :

Puis :

Dans le contexte macro-économique :

 

III – Postulat

Un postulat de base met l’accent sur l’innovation comme un processus continu. Si on n'investit pas assez dans le progrès technique, on tombe dans la récession économique.

 

IV – Hypothèses

L'innovation technologique doit devenir le moteur de l'économie. Elle est directement liée avec les investissements, mais aussi avec la revenue, la croissance et l'embouche. Une hypothèse est qu’une structure bonne interne de l’entreprise est la base de tout.

Une autre hypothèse préalable est que les innovations doivent être autofinancées. Sinon il faut construire les systèmes de support des petites boites innovantes qui ont un spécifique savoir-faire mais ils n'ont accès aux réserves liquides nécessaires.
Une hypothèse liée est que les organes d'état doivent être impliqués dans le procès d'aide et protection de firmes innovantes et les inventaires mêmes.
Une conséquence naturelle est la mondialisation de ces systèmes et organisations.

 

V – Démarche

Le démarche choisi par l'auteur est suivant. D'abord le contexte et les tableaux comparatives sont exposés. Puis le contexte micro-économique explique les conséquences et les circonstances favorable à l'innovation. Le troisième chapitre explique le contexte macro-économique et les liens internationales.

Finalement les aspects humains (emplois), fiscales et juridique sont introduit dans les derniers deux chapitres.

La conclusion apporte quatre chemins de développement possible.

 

VI - Résumé


Introduction

L'auteur se pose plusieurs questions déjà dans l'Introduction de ce livre. Ces sont ciblé sur les relations entre mécanismes économiques, d'une part, et innovation technologique, d'autre part.

De l'autre coté l'économie de l'innovation s'intéresse de ses déterminants économiques:

Depuis le travail de Schumpeter on distingue trois stades dans le processus du changement technique

l'invention - l'innovation - la diffusion.

Cette division est assez simple, mais les relations entre les phases sont complexes et chacun influence les autres. Puis on peut distinguer trois façons de l'influence d'une innovation technologique sur: les matériels, les ressources humaines ou les méthodes du travail. Ainsi que le processus de mondialisation a encore beaucoup de travail à faire, on peut diviser les innovations à innovations globales et locales. Les premières influencent toute l’économie, les autres ont l'impact que pour une firme ou une entité restreinte.

On trouve deux approches dans la théorie d'économie de l'innovation: l'approche économique dominante, dite néoclassique, et l'approche alternative développée depuis la fin des années soixante-dix autour de la "théorie évolutionniste" inspiré par les travaux de Schumpeter. La première approche est caractérisée par effort rationnel de maximiser une fonction d’utilité ou revenu, donc les innovations viennent dans le titre d’en retirer un certain bénéfice. Dans la théorie évolutionniste les agents ne sont plus parfaitement rationnels, c’est à dire que les prix ne coordonnent pas totalement les actions. Les risques, qui sont dans la théorie néoclassique probabilisable, sont ici remplacés par l’incertitude non probabilisable. Les calculs deviennent donc théoriquement insolubles. La chance plus que le calcul détermine le succès d’un innovateur donné. Cette approche se révèle souvent utile dans les études de cas où les processus de destruction créatrice, dont la théorie néoclassique rend mal compte, sont particulièrement évidents.

L’économie d’innovation était longtemps un champ relativement désert. Les premières intuitions sont proposées par Adam Smith ou David Ricardo, certains éléments on trouve aussi chez Karl Marx ou Joseph Schumpeter. Il fallait attendre le début des années soixante pour qu’une approche plus systématique de l’innovation technologique apparaît dans les travaux pionniers de Kenneth Arrow, de Richard Nelson et d’autres. On peut dire, que les travaux énumérés créent un appareillage conceptuel pour aborder les questions liées à l’innovation dans la micro-économie, la macro-économie, la commerce international ou l’économie du travail. Cette théorie est cependant réellement limitée et incapable de donner réponse claire aux certains questions, par ex. :

Le texte de livre est divisé dans le chapitre qui développe l’approche économique de l’innovation dans la micro-économie, dans le commerce international et la théorie de la croissance, dans l’économie du travail et finalement dans la politique publique. Le chapitre 1 introduit le texte par la somme de donnés empirique et statistique.

 

1 : Le poids des activités d'innovation dans l'économie

Dans le premier chapitre, les activités innovatrices sont mesuré de point de vue de différents critères :

Les chiffres convergent et montre que le poids de l’innovation est considérable et qu’il tend à croître avec le temps dans une perspective longue. L’augmentation du poids des activités innovantes est aussi perceptible sur une période plus courte. Ça montre déjà l’augmentation de nombre de chercheurs, dont nombre a été multiplié par deux dans l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economiques) pendant la période 1975-1990.

Les activités de recherche : comparaison internationale

Dans ce chapitre, l’ensemble de pays d’OCDE sont comparés vis-à-vis de l’intensité de recherche. Courbes de certains indicateurs sont tracés à partir de donnés publiés par l’OCDE en 1997 pour la période 1981-1996. Les pays sont comparés par leur :

On peut constater que les pays avec le plus grand effort d’investissement dans R&D par rapport du PIB sont Suède, Japon, Corée, USA, Finlande, Suisse, France Allemagne et Israël (dans l’ordre indiqué). Le pourcentage du PIB pas de 2,2 jusqu’à 3,4 pour le pays énuméré.

En regardant les sources de financement au cours de temps, on trouve que cependant la partie gouvernementale en 1981 a été autour de 54%, en 1996 elle a déjà diminué à 35% environ. Ça on peut expliquer par le boom technologique après la seconde guerre mondiale, qui a prouvé que l’avantage technologique est décisif en matière de guerre. Le poids du gouvernement dans la recherche connaît une tendance clairement décroissante au cours des trente dernières années. En plus les facteurs macro-économiques comme la fin de la guerre froide et tensions budgétaires contemporaines force les entreprises à financer le changement technique soi-même.

Les entreprises industrielles et la recherche

Les comparaisons dans les critères suivants sont présentées dans ce chapitre :

Au début, il y a encore quelque donné qui support la conclusion de chapitre précédant, c’est-à-dire que la plupart de R&D est réalisée par les entreprises. Puis, on distingue, que les entreprises qui font de la recherche sont les grandes. Les firmes de plus de 1000 salariés réalisent autour 80 % de la recherche. La comparaison de dépense des entreprises fournit un message un peut surprenant, que General Motors et Ford dépensent ensemble en recherche plus que la France. Parmi les premier dix, il y a quatre entreprises américaines, trois du Japon et deux allemands.

Les secteurs qui investissent le plus sont aéronautique, spatial, ordinateurs, pharmacie, télécommunications, automobile.

Les résultats de l’innovation

Comment mesurer les résultats des innovations implantés ? Dans les sources d’OCDE l’auteur a trouvé les indicateurs suivants :

Les entreprises sont aussi comparées selon la période de l’introduction d’un nouveau produit et période de l’introduction d’un nouveau procédé. Cette caractéristique est corrélée avec la taille de l’entreprise. Ça corresponde avec la répartition de recherche selon la taille de boîte. Les entreprises plus grandes que 2000 salariés sont innovantes de 95%, tandis que les petites firmes de moins de 50 salariés sont innovantes de 33%.

Comme un indicateur de résultat technologique de recherche, on largement utilise registre des brevets. Comme une référence, on a choisi les pourcentages de pays qui sont déposé les brevets aux États-Unis. Le seul pays qui a la tendance de croissance est Japon. Par contre la France dépose le moins de brevets de pays avec la recherche forte.

La comparaison de croissance de la productivité horaire du travail, mesurée comme valeur ajoutée par heure travaillée, montre le boom technologique après la seconde guerre mondiale et pendant la guerre froide. La croissance de l’efficacité de main d’œuvre se calme pendant la période 1973-1995.

Innovation et recherche dans les services

En premier lieu, la frontière entre les services et l’industrie est de plus en plus floue. Ici, on peut nommer deux types de l’innovation. L’innovation purement destinée pour les clientes de service donné, et l’innovation d’un service lié à l’innovation technologique. L’exemple du premier type est la nouvelle cuisine de McDonald’s mise au point en 199, qui impliquait le perfectionnement des systèmes de cuisson, un traitement informatisé des données et un système de " juste-à-temps " inspiré de Toyota. Le deuxième cas est représenté par invention des Hypermarchés, qui sont lié au déplacement des gens par automobiles ou les services de télécommunication, TV, GPS etc., lié au satellite et donc à la recherche spatiale ou aérienne. Même, la croissance de secteur bancaire ou assurance est lié au développement de traitement des données et alors à innovation de logiciel et matériel.

Surtout, dans le domaine de services, il n’y avait beaucoup de la recherche jusqu’à l’arrivée de l’informatique. En 1995, l’OCDE a publié les proportions de recherche dans les services (par pays). Là on trouve, qu’en Norvège la proportion dépasse 40%, cependant aux Etats-Unis 25%.

 

2 : Micro-économie de l'innovation

Le but de ce chapitre est analyse le comportement des firmes et le fonctionnement des marchés dans l’activité d’innovation. Les questions à répondre sont :

Les incitations à innover

Pourquoi une firme choisit-elle d’innover? L’innovation lorsqu’elle réussit est pour la firme une source de revenu extraordinaire.

Le jeu concurrentiel est largement influencé par les arrivées des innovations de produits et de procédés. D’abord, l’innovation de procédé permet à innovateur produire le même produits que les concurrents à un coût inférieur à ses concurrents. Ça lui permet sois de le vendre au prix inférieur aux concurrents et peut être de gagner la position du monopole, sois de le vendre au même prix et gagner la marge.

Quand une entreprise à rôle du monopole, il doit se poser la question, comment garder sa position. Il peut utiliser la protection juridique, c’est-à-dire de déposer les brevets pour éviter les autres d’imiter ses produits ou procédé. Le "reverse-engineering" est dans le monde industriel d’aujourd’hui une méthode souvent établit pour remplacer la vraie recherche. Habituellement, les entreprises protègent ses produits par les brevets, et les procédés par le secret de fabrication.

Il faut dire, que l’imitateur s’est pénalisé par certain retard et perte donc l’avantage au premier entrant. Dans les secteurs, qui évoluent vite et les produits sont déjà assez compliqués, que l’imitateur est au retard toujours.

Il y a quelques années, que dans l’industrie de microprocesseurs Intel a joué le rôle de monopole absolu. À chaque génération nouvelle, le leader technologique Intel fixe un prix très élevé, puis après quelque mois, ses concurrents’ AMD et Cyrix, arrivent sur le marché avec des processeurs comparables et Intel réduit ses prix et lance un nouveau modèle où il est à nouveau temporairement en position de monopole.

Opportunités technologiques

Une innovation, son coût et sa taille, il faut considérer dans le domaine technique dans lequel elle intervient et son avancée qu’elle représente, il faut considérer par rapport à la technologie existante. Rappelons la loi de Moore, que reconnaît que la vitesse de calcul des ordinateurs se double tous les dix-huit mois. Les investissements en recherche sont massifs dans ce secteur car les ingénieurs savent la fertilité du domaine. Naturellement, des investissements équivalents dans d’autres domaines ne produiraient pas des avancées technologiques équivalentes. L’expression "opportunité technologique" symbolise la fertilité d’un domaine – l’intensité de sa réponse aux efforts de recherche.

L’opportunité technologique est difficilement mesurable. Comme les indicateurs possibles, on utilise le nombre de brevets en les groupant en vingt classes d’opportunité technologique ou l’âge du secteur (un secteur jeune sera plus fertile) ou la proximité à la science, mesurée comme la fraction des dépenses de recherche allant à la recherche de base.

La demande et les prix

La demande joue un rôle double, par son niveau et par sa structure. Son niveau ou sa croissance détermine l’incitation des firmes à investir dans les activités d’innovation.

La demande peut être là sans que les possibilités de la technologie permettent de la satisfaire (voir la quête plus que centenaire pour un moyen de stockage efficace de l’électricité), et la technologie efficace peut ne pas intéresser le consommateur (voir la TV haute définition au début des années quatre-vingt-dix).

Incertitude : innovation et calcul économique

L’investissement en innovation est particulièrement risqué. Le coût est souvent incertain initialement, on se pose la question :

Même la bonne connaissance du marché ne permet pas prévoir :

En plus, l’horizon temporel des projets de recherche est souvent long, il faut dix ans en moyenne pour mettre sur le marché un produit pharmaceutique. Pendant l’intervalle entre la découverte et le mise en marché, beaucoup de choses peuvent se passer.

Le succès technique d’un projet est estimé de 52 % à 68 %.
Mais le succès commercial ont seuls 8 % à 29 % parmi eux.

Par exemple, les inventeurs du "network computer" (PC sans le disque dur, connecté à un réseau) au milieu des années quatre-vingt-dix avaient sous-estimé la diminution du coût du PC.

L’approche néoclassique du risque consiste à considérer les anticipations rationnelles dans l’environnement probabilisé. Les agents donc peuvent construire ces anticipations à partir de toutes les données disponibles en ajoutant leurs gravités. Puisque les firmes connaissent les probabilités des caractéristiques de l’innovation recherchée, elles ne peuvent pas se tromper en moyenne. Cela permet de formaliser la stratégie des firmes en terme de l’espérance mathématique du problème.

Caractéristique de l’entreprise innovante : organisation et taille

Est-ce que la structure interne ou la taille d’entreprise corrèle avec sa force d’innovation ?

Certainement la structure organisationnelle peut indiquer est-ce que les efforts de changement peuvent réussir. Admettant que les innovations sont toujours accompagnées par la battre des ingénieurs et les économes, la bonne structure interne peut aider. Au minimum la bonne structure peut faciliter le passage d’information et donc aide à la compréhension entre les services. Bonne communication donc implique la possibilité d’innovation. Surtout certaines études ont indiqué, que les firmes, où les relations entre R&D et autres services sont bonnes, sont plus efficaces en mettre en marche les innovations.

La taille d’entreprise facilite-elle d’innover ? Visiblement oui. Une grande boîte concerne certaine diversité de métiers nécessaire pour démarrer une recherche. On attend aussi, que les grandes entreprises disposent aussi de grand capital, donc ils peuvent couvrir le budget d’innovation et prendre le risque plus facilement que les petits.
Par contre, l’innovation provoque un succès, qui est suit par agrandissement de boîte. Donc le mode de raisonnement précédant n’est pas assez correct, parce que la démarche est inverse.

L’innovation peut être un synonyme de la recherche. La recherche représente une barrière d’entré en terme des investissements et rapport des métiers disponible dans l’entreprise sur les métiers nécessaires.

Le seul résultat est, que la réponse comporte une grande diversité selon les industries. Beaucoup d’industries sont caractérisées par la coexistence en long terme de petites et de grandes firmes innovantes. Cette symbiose est conditionnée par le transfère de savoir-faire.

Financement de l’innovation

Les chapitres précédents abordent que la question comment financer l’innovation est clé. Malgré les risques et les incertitudes, les sources budgétaires ne sont pas habituellement les emprunts. Les emprunts comportent une asymétrie face au risque : le prêteur a beaucoup à perdre et peu à gagner. Empiriquement, les innovations sont généralement autofinancées.

Pour les petites firmes à forte croissance il existe une solution : Nasdaq.

Structure de marché et innovation

Depuis la fin des années trente, la question suivante reste sans réponse.

L’importance donnée à ce problème par les économistes provient largement de son importance politique. Les autorités réglementaires veillent à la concurrence sur les marchés au nom de la défense des consommateurs et de l’intérêt de la société.

À l’inverse, la concurrence permet de discipliner les firmes : celles qui n’innovent pas, ou qui le font de façon inadéquate sont sous la menace d’une innovation produite par une firme concurrente qui viendra réduire leurs revenus. La concurrence maintient une pression sur les prix des produits nouveaux, qui favorise l’innovation de processus.

La littérature théorique décrite deux effets dans le jeu concurrentiel entre le monopole et les entrants potentiels :

L’effet d’efficience : Le monopole, s’il innove, restera monopole, tandis que l’entrant, s’il innove, sera vraisemblablement en concurrence avec le monopole en place si la technologie actuelle de celui-ci n’est pas trop inférieure à la technologie nouvelle.

L’effet de remplacement : Le monopole, s’il innove ne gagne rien en plus de ce qu’il a déjà. Il reste le monopole, simplement. Alors l’entrant passe d’un bénéfice nul (s’il n’innove pas) à un bénéfice positif s’il innove.

Le marché et au-delà

Au-delà de marché on trouve les institutions couvrantes certaine partie de secteur technologique. Les filiales de recherche commune "joint-venture" facilitent et économisent ma recherche dans le secteur.

 

3 : L'innovation dans un contexte macro-économique

Au début, on se pose les questions :

Les réponses sont clairement négatives, parce que les facteurs comme la croissance ou l’échange international, en leurs composantes élémentaires, et les biens sont fixés à l’équilibre général.

Croissance économique

(Les nouvelles théories de la croissance, Les limites des nouvelles théories)

La théorie néoclassique décrite le produit comme la fonction de la technologie, du capital et du travail. Le changement technique ou cours du temps est représenté comme la dérivation de la technologie.

La façon de cette expression semi-mathématique dépende de définition de ces termes et de la mesure commune, est-ce qu’elle existe. L’hypothèse implicite est qu’il existe un marché parfait des technologies, qui les valorise selon leur contribution à la production.

Théorie néoclassique, en utilisant le modèle de Solow, représente le progrès technique comme exogène. Il s’effectue à un taux donné, fixé en dehors du modèle et constant. À chaque période, le stock de technologie s’accroît du pourcentage correspondant avec dérivation du logarithme de technologie.
Les arguments, qui support cette hypothèse :

La technologie dépend des lois de la nature plutôt que celles de l’économie

Une partie de la recherche est le fait des gouvernements, qui obéissent à des objectifs non économiques comme défense ou prestige

Un résultat central du modèle néoclassique est l’existence d’une trajectoire d’équilibre du capital par tête. À chaque niveau technologique corresponde un niveau d’équilibre du capital par tête (capital sur travail), qui est tel que le rapport de productivités marginales du travail et du capital est égal au rapport de leur rémunération. Le progrès technique a pour effet d’augmenter la productivité marginale du capital, donc son rendement, ce qui induit le processus d’accumulation. Ici on rejoint Schumpeter, pour lequel c’est l’innovation qui crée les opportunités d’investissement.

Ce modèle sert à décomposition des éléments de la croissance. Il est aussi à la base de la littérature sur le rattrapage, qui fournit un certain éclairage sur la croissance des pays qui ne sont pas sur la frontière technologique.

Les insatisfactions du modèle néoclassique :

Il explique seulement ses effets et sa diffusion.

Cycle économique

L’hypothèse du cycle de vie du produit (CVP) est développée en parallèle et souvent en opposition à la vision néoclassique de la croissance. On peut la caractériser comme une vision plus historique et technologiste. Elle s’étend aux fluctuations macro-économiques de longue période. Le CVP identifie un certain nombre des régularités dans la trajectoire suivie par les produits ou les industries depuis leur naissance jusqu’à leur déclin.

Dans le cycle de vie d’un produit il y a trois/quatre phases :

L’exploitation

Développement

Maturité

Déclin

Ces phases répondent à la nature de nombre de produits, néanmoins on trouve des exemples dont la division en phases ne corresponde pas. Simplement on ne peut pas distinguer les phases. Par exemple l’industrie des lasers qui existe depuis des années cinquante ou l’informatique, où les chocs technologiques majeurs répétitifs empêchent toute stabilisation. Le contre-exemple est aussi chaque produit composé de grand nombre des technologies diverses. Ces produits on peut décomposer aux technologies consacrées de lesquelles chacune s’évolue selon une trajectoire différente.

Commerce international

Les décideurs politiques en matière d’échange international se posent cette question :

En l’analysant on trouve trois sous-questions :

La théorie néoclassique de la croissance suppose que les pays ont tous accès à la même technologie. La fonction de production est la même pour tous, elle est mondiale. Les pays se distinguent par leur dotation factorielle. Certains ont relativement plus de travail, d’autres ont relativement plus de capital. Naturellement, chaque pays va exporter les biens dotés les plus, et importer celles dotés le moins.

Implicitement la technologie n’a aucun rôle, parce qu’elle est la même partout. Par contre si elle est liée à l’exploitation d’une source dispersée inégalement (par ex. : machine à vapeur et charbon), elle a influence secondaire.

 

4 : Innovation, emploi et répartir du revenu

Emploi

La technologie est souvent désignée comme une force destructrice d’emplois. Comme exemples on peut mentionner les innovations dans l’industrie sidérurgique ou l’automatisation de fabrication de voitures. Le fond économique de ce chapitre est la théorie technologique du chômage publiée pour la première foi par Ricardo en 1819.

On constate que l’innovation de procédée souvent conduite à réduction d’emploi, mais l’innovation de produit évoque nouvelle demande suite par croissance et l’embauche. Dans la sidérurgie, par exemple, l’emploi était divisé par 2 (pendant 30 ans) en restant en même niveau de tonnage. Mais on connaît aussi le démarche dans les pays occidentaux où la productivité du travail était multiplié par quinze à vingt sans l’emploi ait décru de façon sensible.

La compensation

À partir de données statistiques on constate que les entreprises innovantes versent des salaires plus élevés que les autres (en même niveau d’expérience professionnelle). La croissance d’efficacité d’entreprise est aussi poursuivie par augmentation de valeur des actions, de quoi profitent les actionnaires. Du point de vue micro-économique, le progrès technique résulte dans une réallocation de la main-d’œuvre, l’embauche dans certaines firmes compensant les réductions d’emploi dans d’autres firmes.

La vision schumpeterienne dit : le progrès technique engendre des occasions de profit, donc des opportunités d’investissement qui, lorsqu’elles sont saisies par les entreprises, se transforment en emplois. L’implication directe de cette vision est qu’il est vain d’évaluer les relations entre technologie et emploi au niveau micro-économique. L’innovation ne crée pas forcément d’emploi là où elle est réalisée. Dans nombre de cas, c’est le contraire. Ainsi, sur la longue période, l’industrie manufacturière, source de la plupart des innovations, a réduit sa part dans l’emploi global au bénéfice des services, souvent moins innovants. Cela a des implications sur l’évaluation des mesures gouvernementales, qui sont fréquemment jugées selon leur effet direct sur l’emploi. Un tel raisonnement revient à laisser de côté les effets induits de l’innovation. La firme innovante qui a bénéficié de l’aide peut avoir détruit des emplois, mais elle aura en tout cas créé du revenu, donc de la demande et des emplois ailleurs (impact indirect).

Les conditions de la compensation

Pour que l’effet de compensation fonctionne, il faut que certaines conditions soient réunies. Il s’agit, d’une part, le marché du travail, d’autre part, les marchés des biens et des capitaux. Ce mécanisme requiert

Les barrières à l’entrée ont aussi de type réglementaire comme le monopole sur les télécommunications en Europe.

Il y a un argument qui est rarement invoqué pendant les débats sur le chômage technologique qui concerne plutôt le court terme : les prévisions des entrepreneurs quant à la demande sont autoréalisatrices. C’est-à-dire que les optimistes, ils investissent beaucoup et créent donc le revenu qui engendre la demande attendue, les pessimistes de l’autre coté, investissent peu et contribuent à plonger l’économie dans la récession.

La conclusion est donc, si les marchés sont efficaces (prix flexible, entrée libre) alors l’innovation technologique n’a aucun effet sur le niveau de l’emploi. En particulier lorsque le changement technique se fait plus intense, engendrant une plus grande destruction créatrice, une faible flexibilité des marchés aura des effets plus néfastes que lorsque le changement technique est plus lent.

Répartition du revenu

Le changement technique peut modifier la répartition du revenu entre les agents économiques : entre capital et travail, entre travailleurs qualifiés et non qualifiés. En effet, le progrès technique déforme les fonctions de production, affectant l’efficacité relative des différents facteurs et donc leur rémunération.

La notion de base dans ce domaine est "neutralité du progrès technique". À un niveau très général on dit que le progrès technique est neutre lorsqu’il n’affecte pas la répartition du revenu entre les facteurs de productions :

Dans le premier cas (répartition entre capital et travail) la littérature distingue trois types de neutralités : au sens de 

Ils se distinguent par le choix des trajectoires sur lesquelles le partage du revenu reste constant.

La neutralité au sens de Hicks :

Elle repose sur la comparaison de la répartition du revenu entre l’ancienne et la nouvelle fonction de production pour un niveau fixé de capital par tête. Le progrès technique est isolé de la fonction de production statique. Il ne fait finalement que "dilater" la fonction de production.

La neutralité au sens de Harrod :

La neutralité au sens de Hicks compare deux points ayant la même intensité capitalistique. Or la plupart des théories de la croissance prévoient une augmentation de cette intensité avec l’accumulation du capital. À l’inverse, Harrod compare deux points pour lesquels la productivité marginale du capital (le taux de profit) est identique.

La neutralité au sens de Solow :

Elle est moins usitée et donc pas étudiée dans le texte du livre.

Ces notions de neutralité ne sont pas exclusives l’une de l’autre. Le progrès technique peut laisser inchangée la réparation du revenu entre travail et capital à la fois dans les conditions fixées par Hicks et dans celle fixées par Harrod.

Une notion problématique

La neutralité n’est pas nécessaire sur des périodes plus courtes, où l’on peut envisager des fluctuations du partage dues au changement technique. Même, une diminution permanente de la part d’un facteur dans le revenu n’est pas soutenable sur une longue période.

Changement technique et inégalités de salaires

La plupart des études empiriques montrent effectivement une complémentarité entre technologie et capital humain : le progrès technique accroît la demande de qualification. 
Le changement technique peut engendrer une demande supplémentaire de travail qualifié non pas à cause des techniques concernées, mais par le fait même que les techniques changent,

 

5 : Les politiques d'innovation

Les justifications et les limites de l’intervention publique en matière d’innovation

Dans la vision néoclassique, lorsque le marché ne délivre pas les résultats que la collectivité estime désirables, il y a potentiellement la place pour une intervention publique.

La mission de l’état dans un tel cadre est de faire en sorte que l’investissement en recherche soit à la mesure du rendement social de cette activité, soit plus que le niveau atteint à l’équilibre décentralisé qui est fondé sur le rendement privé. L’état dispose pour cela d’une riche palette d’outils :

L’activité inventive est trop risquée pour que des investisseurs privés s’y engagent. Dans le premier cas, un échec dans un projet présent ne pourra être compensé par un succès dans un projet présent ne pourra être compensé par un succès dans un projet futur à cause de la disparition de la firme. Dans le second cas, l’investisseur externe est sujet à une asymétrie informationnelle : il ne connaît pas aussi bien que l’entrepreneur la valeur du projet innovant, et il risque donc de se voir offrir les mauvais projets ou de ne pas capter toute la part qu’il escomptait en cas de réussite.

Les limites de l’intervention publique

L’état n’est pas seulement cette puissance bienveillante que postule la théorie. C’est parce qu’il n’est pas toujours puissant, et puis parce qu’il n’est pas toujours bienveillant. Notamment les problèmes informationnels limitent sa puissance.

L’état ne connaît jamais la situation assez bien s’il n’est pas impliqué directement dans le projet.

Elever le rendement social de la recherche

La circulation de l’information technologique, qui est le vecteur des externalités de connaissance, n’est pas une donnée purement technique, extérieure au système économique, que s’imposerait à tous les agents. Elle dépend de l’environnement dans lequel elle se déroule et des comportements des agents.

Alors que, dans le schéma traditionnel, l’objectif de l’état est de rapprocher le rendement privé de la recherche de son rendement social, la prise en compte de la non-trivialité de la circulation de la connaissance conduit à le compléter par l’objectif d’élever le rendement social. La politique publique doit viser à faciliter la circulation de la connaissance, en fournissant les incitations aux inventeurs pour qu’ils divulguent leurs découvertes (brevets), en construisant des infrastructures pour cette circulation (revues, forums), et en promouvant les transferts de connaissances du secteur public de la recherche vers le secteur privé.

L’intervention de l’état dans la recherche ne se borne pas à pallier les défaillances de marché. L’état est également un consommateur de technologie, en matière de défense, de santé, d’environnement ou pour satisfaire d’autres besoins sociaux, lesquels ont connu une forte croissance dans les années quatre-vingt-dix. Il est souvent difficile de séparer les besoins de l’état de ceux du marché, du fait de la polyvalence de nombreuses techniques : une technologie mise au point pour un avion militaire, et donc payée par l’état, peut pour partie être utilisés sur un avion civil.

L’état doit se servir de ses outils de façon raisonnée. Ces outils doivent aussi être utilisés de façon coordonnée, afin d’obtenir des effets complémentaires et d’éviter des redondances coûteuses.

L’infrastructure publique de recherche

N’ayant pas de résultat économique immédiat, ces recherches ne peuvent trouver de financement privé. Cela s’applique à des pans entiers des sciences humaines (philosophie, anthropologie, … théorie économique), mais aussi à la recherche de base dans certaines sciences dures (astronomie, mathématiques). Si l’état ne le fait pas, qui le fera ? Ce sont des mécènes qui ont financé nombre de recherches fondamentales jusqu’au 19e siècle, souvent même autofinancé. Après les guerres mondiales, le système public de recherche fondamental a été mis en place (NSF – National Science Foundation et CNRS – Centre national de la recherche scientifique).

La Seconde Guerre mondiale a montré l’importance de la technologie pour la guerre, incitant les états à y investir massivement. Le système public de recherche a également visé à satisfaire des besoins collectifs d’un coût trop élevé pour des investisseurs privés, comme énergie nucléaire.

Une difficulté supplémentaire pour tracer la frontière entre ce que l’état, d’une part, et ce que les entreprises, d’autre part devraient faire est le flou de la distinction entre recherche fondamentale (science) et recherche appliquée (technologie). Des découvertes fondamentales dans le domaine de la génétique ou de la mathématique peuvent résulter en quelques années seulement en des produits très rentables, vaccins ou logiciels. Inversement, des recherches appliquées peuvent aboutir à des découvertes fondamentales tels les supraconducteurs au milieu des années quatre-vingt par de chercheurs d’IBM.

Il existe dans la plupart des pays développés des organismes et des mécanismes ayant pour objet de diffuser les résultats de la recherche publique, à mettre les compétences de celle-ci en contact avec les problèmes posés à des entreprises.

Les commandes publiques

L’état est lui-même utilisateur de science et de technologie. Dans ses activités de défense d’exploration spatiale, mais aussi au titre de gardien de l’environnement, et dans certains pays en tant que producteur de biens et services (énergie, aéronautique). Une partie de ces besoins est satisfaite par les laboratoires publics, mais une autre partie est achetée à l’industrie. Ainsi, des firmes privées font travailler leurs laboratoires sur des commandes publiques.

Pourquoi l’état choisit-il dans certains cas de faire faire plutôt que le faire lui-même ? Une première raison est l’existence de compétences spécifiques dans telle ou telle entreprise, qui peuvent être utilement mobilisées pour répondre à certains besoins publics. Ensuite, l’appel aux entreprises peut permettre par le jeu de la concurrence, de réduire le coût. Le laboratoire public est comme un monopole face au commanditaire. Enfin, la commande publique peut être utilisée comme un levier de politique technologique.

Ce type d’instrument présente cependant deux dangers pour la politique technologique.

Le syndrome de l’abonnement est l’un des traits du système français de recherche.

Les crédits incitatifs

L’état peut fournir des financements aux entreprises sans contrepartie pour lui-même, avec la justification que les bénéfices sociaux de l’innovation subséquente compenseront le coût de l’opération. L’idée est de réduire le coût de la recherche pour l’entreprise, donc d’en accroître le rendement privé. Ces financements peuvent être des subventions : il existe en France de nombreux programmes de ce type.

L’état peut distribuer aux entreprises innovantes des prêts à des conditions favorables. Ces prêts sont à taux zéro, et ils sont remboursables uniquement en cas de succès du projet.

Il y a deux critiques que s’adresse à ces programmes :

Les aides fiscales

L’état peut aussi subventionner indirectement la recherche des entreprises, en allégeant leur impôt à la mesure de leur dépense en recherche. La mesure la plus importante est le crédit d’impôt-recherche, pratiqué dans huit pays de l’OCDE. Son principe est de retirer directement de l’impôt un montant dépendant des dépenses de recherche.

Dans le dispositif français, par exemple, les entreprises peuvent retirer de leur impôt 50% de la différence entre la recherche qu’elles ont réalisés dans l’année courante et la moyenne des deux années précédentes.

L’objectif du crédit d’impôt-recherche est de réduire le coût "ex post" de la recherche pour les firmes, et ainsi de les inciter à en réaliser plus qu’elles ne le feraient spontanément.

Coopération en recherche et politique de concurrence

L’état peut permettre ou même encourager les entreprises à se regrouper autour de projets de recherche d’un intérêt commun, de telle façon qu’elles puissent internaliser les externalités. Dans le cadre d’une coopération, chaque partenaire bénéficie des compétences et des découvertes de tous les autres et les autres fait bénéficier de ses propres capacités réciproquement.

Les entreprises trouvent des avantages multiples dans ce type d’opération.

La coopération est autorisée seulement dans les phases en amont (recherche précompétitive) pour empêcher la création d’un monopole collectif, qui imposera notamment des prix plus élevés.

Le brevet

Le brevet est un titre de propriété couvrant une invention. Son détenteur se voit accorder le monopole de l’exploitation de l’invention couverte, sur une période limitée, définit selon des pays. L’inventeur peut soit exploiter lui-même l’invention, soit vendre les licences à d’autres firmes. Il arrive que l’invention ne soit pas utilisée, soit parce qu’elle est sans valeur, soit parce que le seul usage du brevet est d’empêcher les concurrents d’accéder à la technologie. On estime que 50 % environ des brevets ne débouchent sur aucune application industrielle.

Le brevet est une solution forcément imparfaite. Il vise en effet à favoriser simultanément l’innovation et la diffusion de la connaissance. L’innovation est valorisée grâce au monopole, lequel est contraire à la diffusion.

La tendance générale depuis le début des années quatre-vingt est à un renforcement sensible du système des brevets dans tous les pays. Cette tendance est-elle bénéfique ? Il est clair en tout cas qu’elle a nourri une augmentation très rapide d’accélération du nombre des demandes aux Etats-Unis et en Europe.

Les politiques de soutien indirect aux entreprises innovantes

Les entreprises nouvelles fondées sur la technologie, les start-ups, sont particulièrement visées. En permettant un renouvellement du tissu industriel et en maintenant la pression concurrentielle sur les grandes firmes, les start-ups contribuent à dynamiser l’innovation. Étant petites et nouvelles, elles ont un accès plus difficile aux capitaux et aux marchés, privés comme publics.

L’approche traditionnelle des gouvernements consiste à fournir des aides directes à l’innovation, telles les avances remboursables en cas de succès. Mais l’accent se déplace vers les aides indirectes.

Une autre composante de cette politique consiste à encourager la mise en place et le développement de marchés financiers particulièrement adaptés aux nouvelles firmes innovantes, où elles puissent lever des fonds. L’exemple mondial de référence en est le Nasdaq américain et le Nouveau Marché en France.

Le traitement fiscal des "stock options" est également important. Il s’agit d’un contrat entre la firme et le salarié qui accorde à celui-ci une option d’achat sur les actions de l’entreprise, à une date donnée et à un prix fixé. Les stock options ont l’avantage pour les petites firmes de leur permettre d’offrir des rémunérations potentiellement élevées à des chercheurs et gestionnaires de haut niveau alors même qu’elle n’en ont pas encore les moyens. De plus, ils fournissent des incitations puissantes aux salariés qui en bénéficient pour travailler efficacement pour la firme puisque leur rémunération dépend en grande partie du résultat de celle-ci.

 

Conclusion

Dans la théorie économique la notion de l’innovation technologique est devenue en aspect important. Son rôle était déterminé au début des années quatre-vingt. Récemment, le nombre des publications augmente fortement en indiquant les efforts réalisés.

Il reste cependant de travail à réaliser :

 

VII - Commentaire

Le livre décrit toutes les aspects économiques de la recherche et de la mise en place des innovations des procédés et des produits. Egalement, toutes les actions stimulantes le progrès technique sont étudiée profondément. Par contre, le livre n'explique pas des mesures de prise de risque d'investissement. C'est-à-dire : sur quel niveau on peut aller en innovant. Jusqu’où faudra-t-il pousser l’innovation ?

Dans le premier chapitre, le contexte et les mesures d’habilité d’innover sont exposés. Quand le livre était sorti en 1999, il est dommage, qu'il utilise que les données publiées par l'OCDE en 1997, donc les données comprenant que l'année 1996. En sortante, le livre était déjà obsolète. En supposant que les facteurs ne se changent pas dramatiquement, il est toujours facile de trouver le donnés actuelle sur http://www.oecd.org/.

Dans le chapitre de protection d'innovations par les brevets, il est écrit, que l'invention brevetée est couverte pendant 15 à 20 ans (selon le pays), puis il est dit que les revendications de brevet sont publiées et donc les chercheurs ne peuvent pas étudier les inventions déjà faites. Là je ne suis pas d'accord. Le brevet est publié 18 mois après son dépôt.

Le livre fait un bon lien entre les contextes micro-économique et macro-économique, juridique et humaine de l'innovation technologique. Il peut bien servir pour les étudiantes de Mastère à l'Université Paris IX Dauphine.

 

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