Axe de recherche 3 : Management des organisations non marchandes
Dans cet axe, trois principaux thèmes sont développés au sein du CRC : le management public général au travers notamment des conséquences des évolutions législatives (LOLF), le management plus spécifique des universités et le management associatif pour lequel la demande d’outils et concepts est croissante de la part des professionnels du secteur.
Dans le secteur public, de nombreuses réformes des administrations publiques (regroupées sous le label de « nouvelle gestion publique ») sont expérimentées depuis une trentaine d’années dans les pays de l’OCDE et ailleurs. Ces réformes se traduisent par la mise en œuvre de dispositifs de gestion, notamment comptables et organisationnels, et permettent à de multiples problématiques de gestion d’être abordées. Dans ce champ, le CRC a mené de nombreux travaux (Chatelain-Ponroy 2009 et 2010 ; Chatelain-Ponroy et Sponem 2008, 2009, 2010, 2011 et 2012 ; Sponem et Lambert, 2010 ; Biondi, Chatelain-Ponroy et Sponem, 2008). S’y rattachent également des travaux transdisciplinaires sur l’impact de la LOLF dans le domaine de la justice et de l’hôpital menés avec des juristes (Alt et Le Theule, 2012), des économistes (Le Theule, Laguérodie et Chichcowsky, 2012), ou encore des psychologues du travail (Le Theule, 2012).
Au sein du domaine « secteur public », le management des universités et des établissements d’enseignement supérieur offre des questions de recherche relatives à l’évaluation qui se rapprochent des problématiques du contrôle de gestion (Burlaud, 2007 et 2010 ; Chatelain-Ponroy et Sponem, 2010 ; Chatelain-Ponroy et Morin-Delerm, 2012). Les conclusions auxquelles conduisent ces travaux soulignent les biais introduits par une évaluation privilégiant le quantifiable en même temps que sa puissance due au fait qu’elle permet de réduire la complexité du réel pour le rendre « gérable ». En outre, l’évolution législative récente produit sur le fonctionnement des établissements d’enseignement supérieur de multiples effets liés notamment à la mise en œuvre de nouveaux modes de gestion et de gouvernance. Des travaux sont actuellement menés avec comme objectif d’observer les évolutions au regard du nouveau contexte des universités. Une étude sur les pratiques de gouvernance et les outils de contrôle de gestion dans les universités a pris la forme d’un questionnaire administré par Internet qui est actuellement en cours d’analyse.
Dans le champ des associations, les recherches au sein du CRC sont plus récentes mais elles permettent une fertilisation croisée et un enrichissement de l’axe A3. Le poids économique grandissant des associations en France et la professionnalisation d’un grand nombre d’entre elles expliquent le besoin d’une attention plus grande portée aux questions de leur fonctionnement, de leur organisation et de leur gestion. L’idée d’une spécificité du management associatif soulève des questions portant tant sur la structure de ces organisations que sur les modalités de leur pilotage. Dans ce cadre, une recherche, menée avec le LISE, a donné lieu à la publication d’un ouvrage scientifique collectif en 2008 (dirigé par Laville et Hoarau avec des contributions de Rival, Torset et Gardin; Rival et Torset ; Sponem et Avare ; Sponem et Eynaud ; Sponem, Avare et Eynaud ; Avare et Eynaud, Hoarau et Laville) et des articles de revues (Biondi, Chatelain-Ponroy, Eynaud et Sponem, 2010 ; Levy et Rival, 2010 ; Chatelain-Ponroy, Eynaud et Sponem, 2011 ; Eynaud, Steen-Johnsen et Wijkström, 2011 ; Eynaud, 2010). Par ailleurs, les travaux réalisés lors de la collaboration LISE – LIRSA ont permis de soulever la question des logiques institutionnelles à l’œuvre dans les associations que l’on peut considérer parfois comme de véritables entrepreneurs (Rival, 2008 et 2010 a et b).
Dans le secteur public, de nombreuses réformes des administrations publiques (regroupées sous le label de « nouvelle gestion publique ») sont expérimentées depuis une trentaine d’années dans les pays de l’OCDE et ailleurs. Ces réformes se traduisent par la mise en œuvre de dispositifs de gestion, notamment comptables et organisationnels, et permettent à de multiples problématiques de gestion d’être abordées. Dans ce champ, le CRC a mené de nombreux travaux (Chatelain-Ponroy 2009 et 2010 ; Chatelain-Ponroy et Sponem 2008, 2009, 2010, 2011 et 2012 ; Sponem et Lambert, 2010 ; Biondi, Chatelain-Ponroy et Sponem, 2008). S’y rattachent également des travaux transdisciplinaires sur l’impact de la LOLF dans le domaine de la justice et de l’hôpital menés avec des juristes (Alt et Le Theule, 2012), des économistes (Le Theule, Laguérodie et Chichcowsky, 2012), ou encore des psychologues du travail (Le Theule, 2012).
Au sein du domaine « secteur public », le management des universités et des établissements d’enseignement supérieur offre des questions de recherche relatives à l’évaluation qui se rapprochent des problématiques du contrôle de gestion (Burlaud, 2007 et 2010 ; Chatelain-Ponroy et Sponem, 2010 ; Chatelain-Ponroy et Morin-Delerm, 2012). Les conclusions auxquelles conduisent ces travaux soulignent les biais introduits par une évaluation privilégiant le quantifiable en même temps que sa puissance due au fait qu’elle permet de réduire la complexité du réel pour le rendre « gérable ». En outre, l’évolution législative récente produit sur le fonctionnement des établissements d’enseignement supérieur de multiples effets liés notamment à la mise en œuvre de nouveaux modes de gestion et de gouvernance. Des travaux sont actuellement menés avec comme objectif d’observer les évolutions au regard du nouveau contexte des universités. Une étude sur les pratiques de gouvernance et les outils de contrôle de gestion dans les universités a pris la forme d’un questionnaire administré par Internet qui est actuellement en cours d’analyse.
Dans le champ des associations, les recherches au sein du CRC sont plus récentes mais elles permettent une fertilisation croisée et un enrichissement de l’axe A3. Le poids économique grandissant des associations en France et la professionnalisation d’un grand nombre d’entre elles expliquent le besoin d’une attention plus grande portée aux questions de leur fonctionnement, de leur organisation et de leur gestion. L’idée d’une spécificité du management associatif soulève des questions portant tant sur la structure de ces organisations que sur les modalités de leur pilotage. Dans ce cadre, une recherche, menée avec le LISE, a donné lieu à la publication d’un ouvrage scientifique collectif en 2008 (dirigé par Laville et Hoarau avec des contributions de Rival, Torset et Gardin; Rival et Torset ; Sponem et Avare ; Sponem et Eynaud ; Sponem, Avare et Eynaud ; Avare et Eynaud, Hoarau et Laville) et des articles de revues (Biondi, Chatelain-Ponroy, Eynaud et Sponem, 2010 ; Levy et Rival, 2010 ; Chatelain-Ponroy, Eynaud et Sponem, 2011 ; Eynaud, Steen-Johnsen et Wijkström, 2011 ; Eynaud, 2010). Par ailleurs, les travaux réalisés lors de la collaboration LISE – LIRSA ont permis de soulever la question des logiques institutionnelles à l’œuvre dans les associations que l’on peut considérer parfois comme de véritables entrepreneurs (Rival, 2008 et 2010 a et b).
